Le métier de coach évolue. Pour les entreprises, le coaching n’est plus seulement une prestation individuelle ou collective sporadique, mais bien une méthode inhérente à l’entreprise agile. Les entreprises se doivent d’être réactives pour s’adapter à une concurrence disruptive. Les managers doivent changer de paradigme, se réinventer et travailler en mode collaboratif.
Le coaching est la réponse à l’accompagnement de ces mutations.
Attention cependant aux charlatans, le coaching est un véritable métier, il ne s’improvise pas. Il s’apprend.
Les coachs le savent, 70% d’entre eux intervenant en entreprise sont titulaires d’une certification reconnue. Mais paradoxalement, seulement 60% des managers et clients n’en ont pas connaissance ou pensent que le coach n’en a pas.
Les coachs ont donc un rôle important à jouer, afin de faire connaitre leur métier : mettre en valeur leur formation certifiante, leur professionnalisme avéré et le respect d’une charte de déontologie indispensable.
Les clients quant à eux attendent un retour sur investissement. Un coach ne sera donc choisi que s’il est en mesure de prouver son efficacité : accompagner les clientsdans un cadre professionnel éprouvé et bienveillant puis analyser les retours clients et présenter des résultats concrets quantitatifs et qualitatifs.
Une enquête de l’ICF (International Coach Fédération) a montré que 86% des entreprises ayant mis à disposition des coachs pour leurs collaborateurs affirment qu’elles répéteraient leur investissement. Le retour sur investissement pour 2/3 des coachés a été estimé à plus de 10 fois l’investissement initial.
Dans un monde en profondes mutations, le coaching professionnel est la clé de l’entreprise positive qui a fait sienne la devise de Jean Bodin : « il n’y a de richesses que d’hommes ».
Fabienne Lemaigre-Voreaux, dirigeante d’Evolution et Perspectives
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