Pour beaucoup de coachs professionnels, vient un moment où l’envie d’aller plus loin dans la pratique se fait sentir.
Accompagner des clients ne suffit plus : vous avez envie de contribuer à la profession, de soutenir d’autres coachs, de travailler encore plus finement la posture.
C’est souvent à ce moment-là que la supervision apparaît comme une évidence. Mais devenir superviseur de coach ne consiste pas simplement à « ajouter une corde à votre arc ». C’est une évolution de métier, avec ses responsabilités, ses exigences et sa déontologie propres. Les fédérations professionnelles le rappellent : la supervision est aujourd’hui considérée comme une activité à part entière, indispensable à la qualité et à la crédibilité du coaching.
Dans cet article, nous allons explorer :
Avant de parler formations et certifications, il est utile de clarifier ce qui motive réellement ce projet. Chez la plupart des coachs, nous retrouvons plusieurs aspirations :
Devenir superviseur, c’est accepter un rôle de tiers :
Ce n’est donc pas une simple évolution commerciale de votre activité de coach, mais un engagement fort auprès de la profession.
Le superviseur n’est ni un formateur, ni un thérapeute, ni un directeur de conscience.
Il propose un espace structuré où le coach peut :
La supervision peut être :
Dans les deux cas, la finalité reste la même :
Avant de vous lancer dans une formation de supervision, il est important de vérifier où vous en êtes dans votre propre parcours de coach.
Les standards de certaines fédérations professionnelles donnent des repères :
Par exemple, pour une accréditation de superviseur, l’EMCC Global demande :
Sans viser immédiatement ce niveau d’exigence, ces critères donnent un cap :
Plusieurs référentiels décrivent aujourd’hui les compétences attendues d’un superviseur. Une fédération comme l’EMCC Global en identifie notamment huit, organisées autour de la contractualisation, des fonctions de supervision et des capacités personnelles.
Sans entrer dans tous les détails techniques, voici quelques dimensions essentielles :
Ces compétences ne s’improvisent pas. Elles demandent une formation spécifique et un entraînement progressif, dans un cadre sécurisé.
Devenir superviseur est un processus qui se construit dans la durée.
Vous pouvez l’envisager en plusieurs étapes.
1) Faire un bilan de votre pratique de coach
Avant tout, il s’agit d’évaluer :
Ce bilan permet de vérifier si votre projet de devenir superviseur arrive au bon moment et sur quelles forces vous pouvez vous appuyer.
2) Clarifier votre intention et votre positionnement
Pourquoi souhaitez-vous devenir superviseur ?
Clarifier votre intention permet ensuite de choisir une formation cohérente et de définir le cadre de votre future offre.
3) Choisir une formation en supervision structurée
Les fédérations professionnelles invitent à regarder attentivement :
Il est important de choisir un programme qui combine :
4) Vous former dans un environnement qui valorise la supervision
C’est ici que le choix de l’école compte réellement.
La Haute école de coaching, école du Groupe Evolution & Perspectives, forme depuis 2009 des coachs professionnels de haut niveau, avec une forte exigence sur la posture, l’éthique et la supervision.
Son modèle repose notamment sur :
Pour un coach déjà certifié, choisir une école de ce type pour approfondir sa pratique et se préparer à la supervision, c’est évoluer dans un environnement :
Même si le projet est, à terme, d’obtenir une accréditation de superviseur auprès d’une fédération comme l’EMCC, s’adosser à une école solide constitue un ancrage précieux.
5) Construire progressivement votre pratique de superviseur
La formation n’est qu’une étape. Devenir superviseur suppose ensuite :
Là encore, la logique reste la même que pour le coaching :
Dans certains contextes, les organisations ou les réseaux professionnels demandent que les superviseurs soient accrédités.
Par exemple, l’EMCC propose une accréditation individuelle de superviseur (ESIA), considérée comme un standard de référence à l’échelle française et européenne.
Cette accréditation :
Il ne s’agit pas d’une obligation pour exercer, mais d’un marqueur de professionnalisation supplémentaire, qui peut être pertinent à envisager une fois sa pratique installée.
Devenir superviseur de coach n’est ni un prolongement automatique de la carrière, ni un simple « plus » dans une offre de services. C’est un choix de posture : celui de vous tenir aux côtés d’autres coachs, dans un rôle de tiers garant, au service de la qualité de la relation d’accompagnement.
Ce chemin passe par :
La Haute école de coaching, par son histoire, son exigence pédagogique et la place qu’elle accorde à la supervision dans ses dispositifs, constitue un environnement particulièrement structurant pour les coachs qui souhaitent, à terme, s’orienter vers la supervision.
À vous, désormais, de sentir si ce mouvement est juste pour vous :
Si ces dimensions résonnent, le chemin vers la supervision peut devenir la prochaine étape naturelle de votre parcours de coach professionnel.
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